Célébrer le passage

L’Eglise pro­pose d’accueillir les familles qui dési­rent célé­brer la sépul­ture de leur proche dans l’espérance chré­tienne. Cette foi en la Résur­rec­tion n’est pas évi­dente, et bien sou­vent des ques­tions, des doutes et des révoltes sur­gissent à l’occasion de la mort de ceux que l’on aime. Les per­sonnes qui aident les familles à pré­pa­rer la célé­bra­tion des obsèques tentent d’être à l’écoute, res­pec­tueuses du che­min et des convic­tions de cha­cun. La foi ne peut être que pro­po­sée, jamais imposée.
Une équipe de chré­tiens reçoit donc la famille du défunt dans l’une ou l’autre des églises (là où sera célé­brée la sépul­ture), après avoir pris ren­dez-vous avec elle. Sou­vent un prêtre est là, mais pas toujours.

La conduite de la célé­bra­tion de sépul­ture peut être assu­rée par un prêtre ou par un « laïc » : un homme ou une femme qui a reçu une lettre de mis­sion de l’évêque pour assu­rer ce service.

A la messe du dimanche qui suit, la com­mu­nau­té chré­tienne porte dans sa prière les per­sonnes qui nous ont quit­tés, spé­cia­le­ment celles dont on a célé­bré la sépul­ture la semaine passée.

Lors d’un décès, les familles contactent en géné­ral une entre­prise de Pompes Funèbres, qui assure le lien avec la paroisse si une célé­bra­tion à l’Eglise est deman­dée. Mais les familles peuvent aus­si pré­ve­nir dès que pos­sible le prêtre ou une per­sonne à l’accueil de nos églises.

De toute façon, c’est un appel à accom­pa­gner ceux et celles qui sont malades, en fin de vie, pour que la prière de l’Eglise, par une visite, s’exerce avant même ce moment du pas­sage vers l’au-delà en Dieu !

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